Prologue - Acclimatation à Blanc-Sablon
Salut! C'est François qui débute ce nouveau blogue!
On vous emmène cette fois dans les étendues nordiques et isolées du Labrador! Installez-vous confortablement dans votre pick-up, jetez un coup d'oeil par la fenêtre au cas où vous verriez une baleine et armez-vous de chasse-moustique, on lève l'ancre pour le Nord!
Mais avant... Quelques impressions de mon cru sur Blanc-Sablon et sa région.
Je suis arrivé le 23 juillet à Blanc-Sablon depuis Montréal, après un vol toujours aussi incroyable (et matinal...) composé de nombreux sauts de puce un peu partout le long du St-Laurent. C'était mon deuxième séjour: j'y étais venu brièvement l'an dernier, alors que Marie-Pascale y faisait un stage, avant que nous ne partions vers Terre-Neuve. Sauf que cette fois, Marie-Pascale y travaillait désormais comme médecin! En outre, il faisait un tropical 15 degrés, ce qui changeait du 0 degrés et de la neige que j'avais expérimenté en mai 2018! Bref, j'étais en plein été nordique, mouches noires en prime.
Marie-Pascale travaillant tous les jours lors de la première semaine suivant mon arrivée (sans compter ses nuits de garde), c'est de manière autonome j'ai découvert ce petit coin de Basse Côte-Nord. Bon, j'avais déjà grosso modo vu Blanc-Sablon en 2018, mais pas en profondeur disons (cela dit, le village se découvre assez vite). Dans les premiers temps, mon adaptation à la vie de petit village a été plus ardue que je l'aurais pensé, surtout les jours de brume où je tournais en rond à la maison parce qu'il ne m'était pas possible de sortir à l'extérieur! Il faut croire que vivre à Shanghai laisse des traces! Cela dit, j'ai rapidement trouvé de quoi m'occuper en long et en large dans le vaste terrain de jeu qui constitue cette région magnifique. Voici un florilège d'activités que j'y ai réalisées alors que Marie-Pascale travaillait (très) fort à la bonne santé des habitants du village!
On vous emmène cette fois dans les étendues nordiques et isolées du Labrador! Installez-vous confortablement dans votre pick-up, jetez un coup d'oeil par la fenêtre au cas où vous verriez une baleine et armez-vous de chasse-moustique, on lève l'ancre pour le Nord!
Mais avant... Quelques impressions de mon cru sur Blanc-Sablon et sa région.
Je suis arrivé le 23 juillet à Blanc-Sablon depuis Montréal, après un vol toujours aussi incroyable (et matinal...) composé de nombreux sauts de puce un peu partout le long du St-Laurent. C'était mon deuxième séjour: j'y étais venu brièvement l'an dernier, alors que Marie-Pascale y faisait un stage, avant que nous ne partions vers Terre-Neuve. Sauf que cette fois, Marie-Pascale y travaillait désormais comme médecin! En outre, il faisait un tropical 15 degrés, ce qui changeait du 0 degrés et de la neige que j'avais expérimenté en mai 2018! Bref, j'étais en plein été nordique, mouches noires en prime.
Marie-Pascale travaillant tous les jours lors de la première semaine suivant mon arrivée (sans compter ses nuits de garde), c'est de manière autonome j'ai découvert ce petit coin de Basse Côte-Nord. Bon, j'avais déjà grosso modo vu Blanc-Sablon en 2018, mais pas en profondeur disons (cela dit, le village se découvre assez vite). Dans les premiers temps, mon adaptation à la vie de petit village a été plus ardue que je l'aurais pensé, surtout les jours de brume où je tournais en rond à la maison parce qu'il ne m'était pas possible de sortir à l'extérieur! Il faut croire que vivre à Shanghai laisse des traces! Cela dit, j'ai rapidement trouvé de quoi m'occuper en long et en large dans le vaste terrain de jeu qui constitue cette région magnifique. Voici un florilège d'activités que j'y ai réalisées alors que Marie-Pascale travaillait (très) fort à la bonne santé des habitants du village!
- Visite de Blanc-Sablon. Blanc-Sablon est un village jeté en pleine toundra côtière et divisé en deux par une montagne aplatie et dégarnie, le mont Parent. D'un côté, il y a Lourdes-de-Blanc-Sablon (ci-après LBS), où se situe l'hôpital, la maison de Marie-Pascale (un semi-détaché mignon qui aurait sa place dans une banlieue près de chez vous), le resto/magasin de souvenir/dépanneur/pompe à essence, la caisse populaire, le CPE, l'école, l'arena, la pharmacie, le poste de police, une église et l'une des deux épiceries. Bref, à peu près tout ce qu'on a besoin. De l'autre, il y a Blanc-Sablon (version originale), où on trouve le garage, un casse-croûte, l'autre épicerie, un café (fermé), la traverse pour Terre-Neuve et une autre église. Entre les deux: le cimetière. Bien fait quand même! Et on visite quoi, à Blanc-Sablon? Principalement deux affaires: le mont AVE et le mont Parent. Le premier fait référence à une butte qui surplombe l'hôpital et au sommet de laquelle trône un sanctuaire dédié à la Vierge Marie. On y trouve un statue importée spécialement de France au début du siècle dernier (c'est pas rien!) et, surtout, les lettres "AVE" inscrites en gros caractères sur le flanc de la montagne, Hollywood-style. Décidément le landmark officiel de Blanc-Sablon. La vue n'est pas mal du tout, surtout avec le temps superbe qui régnait quand j'y étais. Détail surprenant: au pied du sanctuaire se trouve un chemin de croix... entourant un bateau. Disons que ce n'est pas fréquent! Quant au mont Parent, c'est un sentier dédié à une plante locale rare (l'astragale) qui y donne accès. On atteint rapidement le sommet, pas parce que la montagne est peu élevée mais parce que son sommet en occupe la majeure partie de la superficie. En fait, on dirait une montagne qu'on a coupée à moitié! Cela dit, la vue sur Blanc-Sablon, le port, LBS et les îles en face est bien jolie! Je suis revenu vers la maison en longeant la lisière rocheuse de la montagne en freestyle, hors du sentier, ce qui m'a permis de faire une bien belle balade de deux heures (et de revenir par la cour à scrap d'un garage).
- En kayak! Marie-Pascale m'a fait trimballer depuis Ste-Thérèse un grosse boite de carton qu'elle avait fait livrer chez ses parents (en effet, Amazon ne livre pas dans le Far East). À l'intérieur: un kayak gonflable (!) acheté 100$. Objectif: qu'elle puisse elle-même s'en servir pour explorer les lacs et rivières des environs, sans que ses bras frêles ne l'obligent à demander de l'aide pour soulever et installer sur sa voiture un kayak normal. Ingénieux! Cela dit, j'étais quand même sceptique quant à la "tenue de route" d'un tel engin sur l'eau. J'ai donc été l'essayer sur le lac à la truite, l'un des deux lacs situés juste derrière l'aéroport de Blanc-Sablon. Verdict: c'est étonnement facile à gonfler et assez efficace sur l'eau. Malgré la brume, j'ai bien apprécié le tour de ce relativement grand lac parsemé de camps de pêche d'hiver (les fameuses shed), où j'ai quand même évité de frôler des rochers de peur de dégonfler! Le lac porte bien son nom: j'ai vu de nombreux poissons sauter à la surface, ainsi qu'une truite morte de bonne taille. Je me suis également essayé au kayak gonflable de rivière en explorant le début de la décharge du lac. À un certain point il y avait de petits rapides avec des rochers alors j'ai rebroussé chemin. Sage décision: j'ai appris par la suite que le cours d'eau en question est la rivière Blanc-Sablon et qu'un kilomètre plus bas se trouvait une chute! J'aurais eu l'air fin avec mon kayak gonflable!
- Un gourmet à Blanc-Sablon. Il y a deux endroits où manger à Blanc-Sablon. D'emblée, on pense au désormais classique restaurant The Anchor, que j'ai eu le plaisir de redécouvrir et où on s'est réunis deux fois, notamment à l'occasion de la Poutine Night! Sérieusement, pour un resto familial c'est plutôt bon. Plus de pub night cette année par contre les vendredis soirs, où la lumière était tamisée et que l'endroit se transformait en haut lieu du nightlife local! Sinon, j'ai cette fois expérimenté la cafétéria de l'hôpital! Eh oui. Pour vrai, on dira ce qu'on voudra, mais les portions étaient copieuses et bien goûteuses. Rarement ai-je mangé un rôti de boeuf avec autant de gravy (à ma demande), miam!
- Brador. Brador, c'est le côté caché de Blanc-Sablon, celui qu'on ne voit pas d'emblée. Situé juste à l'ouest du village de Blanc-Sablon, il est blotti sur la rive d'une baie peu profonde, avec vue sur une magnifique chaine de montagnes de l'autre côté. C'était autrefois un poste de traite important, où Innus et Français exploitaient conjointement la morue et les fourrures de l'arrière-pays. On peut faire tout près un sentier facile qui permet d'admirer l'île aux perroquets. C'est un nom curieux pour cette latitude, qui est dû à la grande colonie de macareux qui y habitent. On peut les observer à l'aide d'un téléscope depuis un point de vue sur le bord du sentier mais, honnêtement, on ne voit pas grand-chose en raison de la distance! Au loin, l'un des derniers icebergs de la saison dérivait lentement... Cela dit, le véritable attrait de Brador sont les chutes du même nom. Un véritable torrent s'engouffre dans une fracture du bouclier canadien pour déboucher à toute vitesse au fond de la baie. Vraiment superbe! Marie-Pascale m'avait mis sur la touche d'un sentier plus ou moins officiel qui permettait de remonter jusqu'au lac d'où origine la rivière Brador. Au début, la boue et l'eau dans le sentier de quatre-roues entre les arbustres rabougris ne m'enthousiasmait pas trop, mais la vue qu'on avait sur la baie de Brador du sommet de la montagne était tout simplement époustouflante. Ça valait entièrement le détour! Sinon, Brador, c'est aussi le lac Carré, un plan d'eau douce à peu près carré situé derrière le village et où les résidents ont des chalets. Les amis et collègues m'avaient invité à les rejoindre pour leur party de plage à la mode nord-côtière. Se rendre n'était pas évident. Je me suis d'abord perdu dans une route menant à une carrière en activité avant de réaliser, une fois avoir passé tout droit, que ce chemin de 4 roues en garnotte était probablement la route d'accès pour le lac. Mettons qu'il fallait le savoir! "Tu vas voir, il faut passer sur une roche" m'avait-on prévenu. En effet: pour se rendre au lac, le chemin passe littéralement sur une paroi rocheuse à 45 degrés! Euh... L'auto a bien passé sans rien accrocher, mais c'était du sport! Sur place, il y avait une belle plage de sable et, avec le soleil, il faisait *juste* assez chaud pour qu'on puisse se baigner dans l'eau à 16 degrés. Se baigner en Basse-Côte-Nord: check! On a traversé le lac en kayak (merci, kayak gonflable) et on a fait un feu sur la grève autour d'une bière et de chips: la belle vie!
- Jersey Trail et Labrador Footpath Trail. À Blanc-Sablon, on n'est vraiment pas loin de la frontière avec le Labrador, qui est littéralement à 5 minutes de voiture. Aller randonner au Labrador est donc facile, d'autant plus qu'un long sentier parcourt toute la côte: le Labrador Footpath Trail. À l'Anse-au-Clair, le premier village en venant de Blanc-Sablon, j'ai d'abord usé mes souliers sur la Jersey Trail, une piste en bord de mer qui mène à un ancien campement de pêche au phoque. Ciel bleu, nature sauvage, embruns marins, temps frais: que demander de plus? De l'autre côté de la baie qui enserre le coquet petit village, j'ai fait mes premiers pas sur la Labrador Footpath Trail. Disons que c'est un peu moins bien entretenu (pensez à un sentier à peine visible qui sillonne la toundra et les rochers) mais quelle vue! Au début du sentier à l'Anse-au-Clair, un détour un peu caché même à une curiosité locale: le "bubbling stream". C'est exactement ce que le nom annonce: un ruisseau dont le fond sablonneux émet de grosses bulles. Va savoir pourquoi. Cette première impression du Labrador Footpath Trail m'a mis en appétit et, deux jours plus tard, je continuais mon exploration de celui-ci en faisant le tronçon entre Forteau et l'Anse-Amour (les noms des villages du coin sont décidément poétiques). Si le premier kilomètre est moins joli car il longe une carrière, la suite offre une suite de hautes falaises qu'on suit, impressionnés, d'en bas. Par moments, on dirait un véritable château fort! J'ai arrêté ma marche sur une longue plage de sable blond. Je me suis ensuite hâté de revenir avant que la marée montante ne me coupe le passage, à l'un des points très étroits du sentier! Au retour, j'ai vu un gros lièvre tout proche! Et j'ai terminé la journée par un arrêt obligé au Robin's de l'Anse-au-Clair, le Tim Horton's local. Verdict: leur "Giant Fritter" (une brioche à la cannelle) est fort acceptable!
- Route de la Chicoutai: vers Vieux-Fort. La plupart des Québécois savent que la mythique route 138, qui descend la rive-nord du fleuve depuis Montréal, s'arrête un peu passé Natashquan, dans le petit village de Kegaska. Les autres villages qui suivent à l'est ne sont accessibles que par avion ou bateau. Cela dit, peu connaissent l'existence d'un tronçon de la 138 qui part de Blanc-Sablon et court une soixantaine de kilomètres vers l'ouest jusqu'à un petit village nommé Vieux-Fort. Cette route, connue localement comme la route de la Chicoutai (un petit fruit boréal), est véritablement un joyau. Marie-Pascale me disait que c'était à son avis l'une des plus belles routes du Québec et je suis assez d'accord! À partir des chutes de Brador, la route serpente à travers les montagnes et la toundra, et chaque tournant donne sur un point de vue à couper le souffle sur la mer, un lac, une rivière ou des massifs montagneux. Vraiment magnifique! J'y suis allé sur deux jours. La première journée, le ciel était maussade mais ce n'était pas brumeux alors je pouvais assez bien voir au loin. Mon premier arrêt fût au minuscule village de Middle Bay, et plus précisément aux vestiges basques en bordure de l'agglomération. Il y a 500 ans, les pêcheurs basques y avaient une station de dépeçage de baleine. Dur à croire que cet endroit si reculé grouillait d'activité l'été venu au XVIe et XVIIe siècle, alors que Bretons, Basques, Espagnols et Français chassaient la baleine dans les environs! Et on ose à peine imaginer à quel point ce devait être risqué de poursuivre ces mastodontes dans l'eau glacée sur de frêles chaloupes en bois... Par contre, je n'avais pas de chance: on était lundi et le seul café/centre d'interprétation du village était fermé... J'ai tout de même poussé jusqu'au village suivant, Rivière St-Paul, où le seul resto... était lui aussi fermé. Je me suis donc rabattu sur un tout de même goûteux macaroni à la viande, que j'ai mangé face à la mer. J'ai ensuite marché le long de la jolie promenade en bois face à la baie, avant de me faire surprendre par une averse torrentielle. Trempé jusqu'aux os, je me suis dit que ce serait la fin de mes aventures dans le coin pour la journée et j'ai rebroussé chemin.
- Le lendemain, il faisait un temps superbe et je me suis relancé à l'assaut de la route de la Chicoutai! Cette fois, le café et le centre d'interprétation de Middle Bay était ouvert. Le petit musée était assez bien fait et nous donnait une bonne idée de l'histoire de la région. J'ai ensuite été marcher un peu sur la plage, j'ai fait un arrêt à un point de vue surplombant le village puis j'ai filé vers Rivière St-Paul. Cette fois, le ciel dégagé m'a permis de très bien voir le village depuis la route, qui arrive par les hauteurs avec de très jolis points de vue avant de déboucher sur le pont métallique à une voie qui traverse la rivière. J'ai mangé une bouchée au Patty's Diner et j'en ai profité pour visiter le centre d'interprétation adjacent, consacré à un notable local ayant inventé un piège à morue révolutionnaire pour l'époque. Bon, la visite était moins enthousiasmante que le précédent musée mais le personnel était fort sympathique et le café bien apprécié. J'ai terminé ce dernier 10 km plus loin, face à la mer, au bout de la route 138, dans le petit village endormi de Vieux-Fort. Pas trop mal! Fait peu connu, Vieux-Fort serait l'un des plus anciens établissements en Amérique du Nord: les pêcheurs bretons qui fréquentaient l'endroit y avaient aménagé un petit port qu'ils avaient appelé Brest dès 1504, soit plus de 100 ans avant que Champlain ne fonde Québec! Jacques Cartier s'y était arrêté lors de son premier voyage en 1534, et y avait érigé une croix. Une réplique de celle-ci trône aujourd'hui en face la baie, où j'ai marché un moment le long du boardwalk ainsi que sur le rivage. Par la suite, je suis monté sur les hauteurs pour aller faire un superbe sentier qui donnait une vue splendide sur le village, la baie et les îles des alentours! Nombreuses étaient les mouches noires qui m'accompagnaient, mais c'était le prix à payer! De retour à la voiture, je suis revenu vers Rivière St-Paul, où j'ai gravi une autre colline, avant de finalement revenir vers Blanc-Sablon. Décidément, c'est un détour à faire absolument si on est dans la région!
- Les baleines! L'un des collègues médecin de Marie-Pascale a un zodiac (en fait deux... et bientôt trois!). Un soir, il nous a invité à aller faire un tour sur l'eau, juste en face de Blanc-Sablon. Comment refuser? On est donc partis dans le vent et la houle (pas trop pire quand même) et on est rapidement tombés sur des baleines (quatre pour être précis!) Je n'avais pas vu de baleine de près depuis les excursions à Tadoussac de mon enfance, et encore, elles étaient quand même assez loin du bateau dans mes souvenirs. Là, elles étaient toutes proches! À un certain moment, l'une d'entre elle a plongé, déployant dans les airs son immense queue. Je n'avais jamais vu ça en vrai!! C'était vraiment incroyable! Pour couronner le tout, on a fait un petit tour près de l'île aux perroquets, question de voir les macareux et autres oiseaux nicheurs passer en rase-motte au-dessus de nos têtes. Vraiment une très belle sortie!
Et voilà, ça fait le tour de mon début de séjour en Basse Côte-Nord! À très bientôt pour la suite!
Merci de partager ainsi tes excursions, François. Ça stimule mes vieilles jambes et mon désir de découvertes
RépondreEffacerTrès impressionné par le fait que quelqu'un qui a autant voyagé ait encore les yeux aussi grands ouverts. M E R C I !!!!
EffacerSurpris que quelqu'un qui habite Blanc-Sablon sente le besoin d'un chalet. Ne peuvent-ils pas atteindre la nature en 20 minutes et revenir dormir chez eux chaque soir?
Très content d'avoir des photos directement dans le blog, et de voir Marie-Pascale dans ce que suppose être son bureau.
Roti de boeuf à la cafeteria??? Marie-Pascale est-ce que tu veux échanger avec notre fournisseur qui travaille foirt à ce que la majorité des sièges soient libres,,, surtout à l'heure des repas?
François, une question, dans tes explorations et tes contacts avec la population locale, quelles sont les probabilités de parler français/anglais?
M E R C I de partager!
Allô Parrain!
EffacerC'est une belle description de Blanc-Sablon en effet!
Je sais, je me suis dit la même chose pour les chalets... Certains en ont à 2h de route en ski-doo par contre, d'autres en effet à 30 minutes d'auto
La photo est au poste de l'urgence :)
Ouiii la cafétéria est vraiment bonne! On a de la lasagne aux fruits de mer des fois! Ou des côtes levées à la fête des mères cette année. Et pour 5,50$, c'est vraiment un bon deal par rapport au prix des aliments de base à l'épicerie
Pour ta dernière question: peut-être 80% anglais? Moi à l'hôpital, 90%?
À bientôt pour la suite!
Cette description de Blanc-Sablon et sa région laisse transparaître que tu as su en capter le charme, qui est pourtant aux antipodes de Shanghai!
RépondreEffacerChanceux d'avoir vu des baleines d'aussi près!